Las, encore se balancer et croire toujours que la tête est au repos, aux guerriers on consacre tout son temps et déchire le jour sans rien croire, pour que, afin que, parce que, quand même, les autres, las, ne disent mot et condamnent d’un air subtil les liens, tout au monde, lacets, cordes, et pendus,
bien tendus, bien ou mal assurément, au bout, et tout ce qui reste des émotions à partager du bien au mal, du blé au noir, farine et pierre tout se tourner et tout se tendre, ce : « se », est un inconvénient une lourdeur, un trait affreux, j’ai dans le cœur une peine affreuse, monsieur, une bête affreuse,
monsieur, on a trouvé une bête affreuse, et d’un coup d’œil, l’affreuse bête dans un papier avec une agrafe est à gémir au fond du jardin, il n’y avait point encore de jasmin et les geais ne poussent pas si bas, ils restent bruns et bleus sur les fils, sur les fils, bien plus haut, mon cœur coupe,
les fils électriques, le fil reste haut et sans autre définition, un point de suspension, pour attendre, pour entendre, l’amour des oiseaux, les regrets des hirondelles, le bruit, le métal des tourterelles et la subtile pulsation des étourneaux, réveillez-moi, réveillons-nous, cœurs endormis, sonnez,
le dieu de vos amours nous sonne, las et trois fois las, les aurons-nous ces douces musiques, les « fa ri la ri la ri la », et « ri re li joli » et « ti ti ri tran tran tran ti ti ri tran ti ti ri tran », des flamands du Nord et des flamands du Sud, ensemble, confortés, posés et délacés comme les corsages, passant,
rendu sur chaque câble, passe aussi une cigogne, cigogne d’Aragon, venue d’un clocher troué, venue du fond, Aragon, vieux pays et vieilles chansons, j’ai dans le cœur une tristesse affreuse, monsieur, monsieur, on a trouvé une bête affreuse, peine, tristesse, tourment, je n’ai rien d’autre, rien,
sous la langue, las, las, et une chanson des temps passés et un chevalier, blessé, un rayon du ciel pour bénir les armes, les armes et les mains, à gémir au fond du jardin, comptant les fleurs et les cailloux, comptant les coquilles, escargots petites bêtes, tout à toucher, les fleurs, les coquilles, prises,
les oiseaux dans les airs, tout sur le devant, herbes sous les branches, venus des deux Flandres, cigognes et hirondelles, huppes et ibis, d’Égypte et d’ailleurs le câble, le lien, le trait entre chaque branche, l’amour chante sur chaque fil, j’en suis, au temps perdu, j’en suis, aux regrets, je suis, mélanges,
au temps compté et si, et si, et, aux rêves déjà courts, courts et, courtement, je me penche et, tout ici je vois venir et, j’entends et, je comprends, oiseaux posés et, une peur tranquille, le temps ne viendra plus, les martinets, las, sont allés, las, encore se balancer et croire toujours,
la tête est au repos, étourneaux si tristes, j’ai dans le cœur une peine affreuse, las, et trois fois las, les aurons-nous ces douces musiques, les « fa ri la ri la ri la », et « ti re li joli » et « ti ti ri tran tran tran ti ti ri tran ti ti ri tran », les regrets, las, et trois fois las, les aurons-nous ces heures, autrement,
pour que, ou afin que, ou parce que, ou quand même, le fil reste haut, pour attendre, pour entendre, l’amour des oiseaux, les autres, las, ne disent mot du bien au mal, du blé au noir, de la farine sur la pierre.
01 Août 2017.
bien tendus, bien ou mal assurément, au bout, et tout ce qui reste des émotions à partager du bien au mal, du blé au noir, farine et pierre tout se tourner et tout se tendre, ce : « se », est un inconvénient une lourdeur, un trait affreux, j’ai dans le cœur une peine affreuse, monsieur, une bête affreuse,
monsieur, on a trouvé une bête affreuse, et d’un coup d’œil, l’affreuse bête dans un papier avec une agrafe est à gémir au fond du jardin, il n’y avait point encore de jasmin et les geais ne poussent pas si bas, ils restent bruns et bleus sur les fils, sur les fils, bien plus haut, mon cœur coupe,
les fils électriques, le fil reste haut et sans autre définition, un point de suspension, pour attendre, pour entendre, l’amour des oiseaux, les regrets des hirondelles, le bruit, le métal des tourterelles et la subtile pulsation des étourneaux, réveillez-moi, réveillons-nous, cœurs endormis, sonnez,
le dieu de vos amours nous sonne, las et trois fois las, les aurons-nous ces douces musiques, les « fa ri la ri la ri la », et « ri re li joli » et « ti ti ri tran tran tran ti ti ri tran ti ti ri tran », des flamands du Nord et des flamands du Sud, ensemble, confortés, posés et délacés comme les corsages, passant,
rendu sur chaque câble, passe aussi une cigogne, cigogne d’Aragon, venue d’un clocher troué, venue du fond, Aragon, vieux pays et vieilles chansons, j’ai dans le cœur une tristesse affreuse, monsieur, monsieur, on a trouvé une bête affreuse, peine, tristesse, tourment, je n’ai rien d’autre, rien,
sous la langue, las, las, et une chanson des temps passés et un chevalier, blessé, un rayon du ciel pour bénir les armes, les armes et les mains, à gémir au fond du jardin, comptant les fleurs et les cailloux, comptant les coquilles, escargots petites bêtes, tout à toucher, les fleurs, les coquilles, prises,
les oiseaux dans les airs, tout sur le devant, herbes sous les branches, venus des deux Flandres, cigognes et hirondelles, huppes et ibis, d’Égypte et d’ailleurs le câble, le lien, le trait entre chaque branche, l’amour chante sur chaque fil, j’en suis, au temps perdu, j’en suis, aux regrets, je suis, mélanges,
au temps compté et si, et si, et, aux rêves déjà courts, courts et, courtement, je me penche et, tout ici je vois venir et, j’entends et, je comprends, oiseaux posés et, une peur tranquille, le temps ne viendra plus, les martinets, las, sont allés, las, encore se balancer et croire toujours,
la tête est au repos, étourneaux si tristes, j’ai dans le cœur une peine affreuse, las, et trois fois las, les aurons-nous ces douces musiques, les « fa ri la ri la ri la », et « ti re li joli » et « ti ti ri tran tran tran ti ti ri tran ti ti ri tran », les regrets, las, et trois fois las, les aurons-nous ces heures, autrement,
pour que, ou afin que, ou parce que, ou quand même, le fil reste haut, pour attendre, pour entendre, l’amour des oiseaux, les autres, las, ne disent mot du bien au mal, du blé au noir, de la farine sur la pierre.
01 Août 2017.
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Croire au repos
las des guerriers consacrés
mots tus et bannis
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Émotions au cœur
entre pierres et blé noir
un monde affreux
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Papier agrafé
geais et jasmin du jardin
au cœur ciselé
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Point de suspension
regrets des hirondelles
une pulsation
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Dieu de nos amours
ti ti ri tran ri ti tran
douce musique
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Tristesse au cœur
quand passent les cigognes
la cloche sonne
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En bout de langue
une chanson ancienne
un rayon du ciel
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Oiseaux dans l’herbe
chant de huppe et ibis
venus des Flandres
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Le temps est compté
les martinets virent loin
une espérance
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Tête au repos
des étourneaux si tristes
aux heures creuses
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Le fil reste haut
les oiseaux sont en amour
la pierre noire
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et je ne résiste pas à vous offrir ce rappel que j’aime énormément et tout particulièrement dans cette interprétation ici