mercredi 2 septembre 2020

Retour, je suis au-devant.

Figure absente, le temps armé comme une morsure. Simple apparence du jour fuyant. Corps en plongée, le cœur en larmes. La vie sans nombre mêlée au sens, à la vertu, aux lignes du temps. Envol clair de la raison. Froissement d’ailes d’un long poème.

Le temps repose, saisit l’histoire, lui plie les yeux. Le jour, la nuit, d’un lieu à l’autre cœur dans la main.

Le cœur bruine, larmes de sel, sourire d’eau.

Tout est voyage sans retour, là-bas au loin. Les oreilles pleines de souvenirs et de trésors emplis d’aurores. Désir intense. Absence dense. Tout est silence. Cœur aux offrandes livrées au sacrifice. Figure absente. Lignes du temps. La vie mêlée, liée au ciel, aux ombres claires, aux lumières franches. Le mot est chair, le verbe en sursis.

Lueurs du ciel, rires de la terre, les lignes claires du jour qui vient.

Maria Dolores Cano, 02 septembre 2020 à 10:26. ici.

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