mardi 22 septembre 2020

Retour, de qui ici l’on parle.

Sur le chemin, un tremblement, matin trouvé. Sous les arbres le pied avance.

Au bord du monde, sous la terre les pages résonnent. Les livres sonnent la fin du jour. Fleurs en échos dans les jardins, brise légère. Chemin tremblé sous la brûlure d’un ciel d’orage. Les oiseaux tournent dans la lumière. Le ciel est clair.

L’oiseau revient, son vol est fluide. Entre les branches le soleil crie sa joie superbe. Gouttes de miel entre les feuilles, nectar du ciel. Saison de rouille, l’enfant s’étire, croque un rayon, le ciel chavire. L’enfant se tait, ouvre ses yeux, guêpes de feu, comme deux braises sur le visage.

La vie est là, fraiche et calme sous le feuillage. Les fleurs chantonnent, tirent leurs tiges parmi les herbes. Coroles frêles, paupières lourdes, beauté fragile du sacrifice. Des mains de pierre grattent la terre, le jour expire.

Silence et ombre, lumière précaire, le rêve est libre.

Maria Dolores Cano, 22 septembre 2020 à 09:38. ici.

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