Pour que tu ailles, et que tout aille, dans le ciel, sur le chemin, de la route vers les lointains, venu d’un occident sans trembler, sans craindre, fermement le pied tient, nous montons, les lointains, sur le bout du chemin, et en chemin, monterons-nous, on tremble et on voit, aux lointains,
je suis venu, d’un occident sans trembler, la tête bouge, une épaule à l’autre, tu es ici et d’ici le temps passe, tu penses, penses-tu le chemin, et les lointains, vers les lointains, comme une remarque, un signe, ferme les yeux, ferme, pour la reconnaissance, je chante, et tu filtres l’air en passant,
l’herbe rase, cheval fourbu, tu reviens et tout ici, d’ici, tu flattes la jambe et tu vois, monterons-nous aux lointains, souvenir et enfance, le péril est grand, il peut pleuvoir, il peut brûler, et les yeux et les larmes, les mains aux genoux, je suis ferme, je suis fort et je cherche et encore plus rien ne vois,
ni ne trouve, le temps oublié, la peur accumulée, de nuits et d’habitudes et de regards, venu d’un occident sans trembler, ferme les yeux, ferme, l’oubli et l’accumulation, la route, le cheval fourbu et tiens encore, encore l’herbe est verte et le ciel bleu, sans rupture, et oui, et non, le regard sauvage,
tu arracherais la peau et le sel, la mer est proche, tu te donnes et tu retiens, je chante et tu filtres l’air passant, tout ensemble, et ensemble, le sommeil, pour tout arrive, par tout repart, le cheval est fourbu, les yeux immenses, la tête bouge d’une épaule à l’autre, on ferme les yeux, on ferme,
sans trembler, on respire, et pose, posé sur la route le pied pour les chemins, pour dire et avancer et comprendre, tout me respire et tout me tient, les yeux ouverts, la peau noircie et dans les yeux des souvenirs de cœurs ouverts, de mains serrées pour la bataille, ou pour le grain, ici on meurt,
et tout est chiffre et montage, monterons-nous aux lointains, je tiens, tu viens d’un occident sans trembler, et tu dévides le fil, la vie sans rupture, je chante et tu filtres l’air passant, le cœur abandonné, chiffon brodé, cœur ouvragé, ferme les yeux, ferme, tu respires et tu délaces, oh, la poitrine
et le cou, du rien au rien, de chaque regard naît un silence, tout pour demain, rien pour personne, sonne la cloche et bat le temps, les erreurs et les drames, tout agite et recommence, la tête bouge d’une épaule à l’autre, je ne dis rien et je suis ici, et là tout avance, et tout est dit, le temps,
l’humeur, les évidences, le temps rayé et la vengeance, je chante et tu filtres l’air passant, tout est encore à dire, tu cherches et tu trouves sous les herbes les plus petits des animaux, la vie avance, et sans trembler tu déplaces la main sur la jambe, ferme les yeux, ferme, irons-nous plus loin,
serons nous plus proches, sans trembler, sans dire, ne dire rien et la vie est aussi une menace, tu te détruis chaque jour, forcément sans dire, et le jour te rapproche et te reprends, tu es au bout du temps passé, sans fil et sans artifice, et tu reprends, il est aussi à prouver, le fil se vide, monterons-nous,
la tête bouge d’une épaule à l’autre, à prendre et à tout laisser, que tu ailles et que tout aille, aux lointains, dans le ciel, le chemin et la route, sans trembler, sans craindre, je chante et tu filtres l’air passant, ferme les yeux, ferme, fermement nous montons, vers les lointains, monterons-nous
sur le bout du chemin, on tremble et on voit, je suis venu, d’un occident sans trembler, tu es ici et d’ici le temps passe et tu penses, aux lointains, penses-tu, le chemin.
12 Août 2017.
l’herbe rase, cheval fourbu, tu reviens et tout ici, d’ici, tu flattes la jambe et tu vois, monterons-nous aux lointains, souvenir et enfance, le péril est grand, il peut pleuvoir, il peut brûler, et les yeux et les larmes, les mains aux genoux, je suis ferme, je suis fort et je cherche et encore plus rien ne vois,
ni ne trouve, le temps oublié, la peur accumulée, de nuits et d’habitudes et de regards, venu d’un occident sans trembler, ferme les yeux, ferme, l’oubli et l’accumulation, la route, le cheval fourbu et tiens encore, encore l’herbe est verte et le ciel bleu, sans rupture, et oui, et non, le regard sauvage,
tu arracherais la peau et le sel, la mer est proche, tu te donnes et tu retiens, je chante et tu filtres l’air passant, tout ensemble, et ensemble, le sommeil, pour tout arrive, par tout repart, le cheval est fourbu, les yeux immenses, la tête bouge d’une épaule à l’autre, on ferme les yeux, on ferme,
sans trembler, on respire, et pose, posé sur la route le pied pour les chemins, pour dire et avancer et comprendre, tout me respire et tout me tient, les yeux ouverts, la peau noircie et dans les yeux des souvenirs de cœurs ouverts, de mains serrées pour la bataille, ou pour le grain, ici on meurt,
et tout est chiffre et montage, monterons-nous aux lointains, je tiens, tu viens d’un occident sans trembler, et tu dévides le fil, la vie sans rupture, je chante et tu filtres l’air passant, le cœur abandonné, chiffon brodé, cœur ouvragé, ferme les yeux, ferme, tu respires et tu délaces, oh, la poitrine
et le cou, du rien au rien, de chaque regard naît un silence, tout pour demain, rien pour personne, sonne la cloche et bat le temps, les erreurs et les drames, tout agite et recommence, la tête bouge d’une épaule à l’autre, je ne dis rien et je suis ici, et là tout avance, et tout est dit, le temps,
l’humeur, les évidences, le temps rayé et la vengeance, je chante et tu filtres l’air passant, tout est encore à dire, tu cherches et tu trouves sous les herbes les plus petits des animaux, la vie avance, et sans trembler tu déplaces la main sur la jambe, ferme les yeux, ferme, irons-nous plus loin,
serons nous plus proches, sans trembler, sans dire, ne dire rien et la vie est aussi une menace, tu te détruis chaque jour, forcément sans dire, et le jour te rapproche et te reprends, tu es au bout du temps passé, sans fil et sans artifice, et tu reprends, il est aussi à prouver, le fil se vide, monterons-nous,
la tête bouge d’une épaule à l’autre, à prendre et à tout laisser, que tu ailles et que tout aille, aux lointains, dans le ciel, le chemin et la route, sans trembler, sans craindre, je chante et tu filtres l’air passant, ferme les yeux, ferme, fermement nous montons, vers les lointains, monterons-nous
sur le bout du chemin, on tremble et on voit, je suis venu, d’un occident sans trembler, tu es ici et d’ici le temps passe et tu penses, aux lointains, penses-tu, le chemin.
12 Août 2017.
RépondreSupprimerÀ ciel ouvert
chemin de paille et de vent
les hautes tours d’occident
tête sur les épaules
le temps passé
un signe __ un chant lointain
sur l’herbe rase
souvenirs d’enfance
cheval fou
et larmes aux cœurs
sur les genoux les griffes du temps
une peur tremblée
les yeux noyés
un peu de sel
la mer chantonne
un air du large
sommeil du sable
et rêve ancien d’un cheval fou
l’enfant respire
son cœur bat
il tire le fil sans rupture
brode la vie cœur chiffonné
dans la poitrine
silence des signes
humeurs maussades
le temps châtie les âmes grises
sans mots __ sans vie
le fil s’effile
le ciel ouvre les hautes tours
de l’occident