dimanche 13 septembre 2020

Ne déraille pas.

A voir, encore et encore, du rouge et du sang, des erreurs et toute chose à reprendre, je te corrige et je te vois, je suis ici et tu tiens tout, ta main est grande et tout en moi est contraint, captif, et pourtant la fenêtre, enfin libre est ouverte à la brise, je reste ici sur ce fragment, enfin libre et ouvert, tourne,

autour, vautour et je te contemple, tu es venu et autour et vautour, tu tournes et je te vois trois fois, tu viens et je détaille ta vie, le rang et la force, le silence et la chanson, la solitude, le cœur et tout brisé et reconstruit, une vie en avance, des chansons dans le silence et pour que la voix

ne déraille pas, le soutien, le soutien, silence et retour, et retiens toi et tourne encore, je suis comblé, je suis ému et je revois pour que cela ne déraille pas, du calme et du soutien, et du silence dans le souffle, la chanson et le temps, et les ennuis partis, et tout ici rejoindre, partir, venir, et passer

et donner et donne, passe, et la barque, le fleuve, le passeur du diable, d’un pont pour d‘une rive l’autre, passer et donner, je suis et ferme et froid, et sel et eau, tout en surface et sur le temps, la main ouverte, au rouge tout à mettre, du temps et de l’effroi et du silence dans le souffle pour que la voix

ne déraille, du soutien, le soutien, la force infinie, je te soutiens et de toutes mes forces, donne, passe, et faut-il demeurer si l’on n’a rien, demeurer ici devant les enfers, l’obole te passe de la terre aux enfers et si tu n’as rien demeure, on te chassera, tu restes sur les rives de tous les fleuves et ta voix

posée demeure, si soutenue et par l’air et par ta force, tu es mon roc et mon soutien et je regarde, te regarderai-je, et t’entends, t’entendrai-je, marin pour le diable et pilote pour les aventures, je suis venu, tu es tenu et devant et derrière, je suis posé, et je me garde de chaque affrontement, bataille,

d’une bataille pour rester et une bataille pour partir, je suis ici et je tiens tout et rien ne lâche, le soutien, le soutien et la reconnaissance, du silence dans le souffle et tout en bas un appui pour tout recommencer et parler d’espérance et tendre la main et donner et passer et monter encore dans la barque,

d‘un temps, d’un lieu, d’une évidence à une autre, pour toujours commencer, commencer et relever, j’avance et je te vois et je ne cherche rien, pilote et marin, la barque, la barque, pour ne rien, ne rien comprendre, pour ne rien signaler, et voici mes amis la barque, ne rien signaler, ne rien dire

et tout avancer et tout dire, à voir, encore et encore, du rouge et du sang, des erreurs et toute chose à reprendre, je te corrige et je te vois, je suis ici et tu tiens tout, autour, vautour et je te contemple, ta main est grande, je te corrige, je te soutiens et de toutes les forces du silence dans le souffle, souffler,

la chanson et le temps, et les ennuis partis et tout ici pour se rejoindre, partir, venir, et passer et donner et donne, passe, et la barque, le fleuve, marin, pilote, je suis devant et je tiens tout et voici mes amis la barque, pour que le vent soit doux, pour que les eaux soient tranquilles, que tout réponde,

à nos désirs.

03 Août 2017.



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